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Le déclin des hôpitaux

L’hospice ne cessait de péricliter depuis que les pèlerins de Compostelle avaient décidé de modifier à juste raison leur itinéraire. En empruntant la route de BAYONNE, ils évitaient la traversée des montagnes navarraises propices aux agressions de toutes sortes. Vers 1625, selon les chroniques du temps, à peine existait-il à l’hôpital d’Arancou un seul linceul et un seul lit. Le prieuré était placé hors de l’autorité des GRAMONT et le chapitre en était seigneur camier et foncier. Le procès du 12 avril 1765 montre que le chapitre n’épargna guère les habitants d’Arancou, qui apparaissaient taillables et corvéables à merci, en dépit de leur pauvreté affligeante.

Il semble donc que les habitants d’Arancou, supportèrent durement le changement d’itinéraire des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle et le déclin de l’économie du village dura très longtemps, et au moins un demi-siècle.